Patrice Faubert

Paraphysique de contextualité

Ainsi donc
Et cela n'est pas quelconque
La totalité de la richesse mondiale
Du tout commercial
Est de :
241 billions de dollars
Et s'il y a 6,5 milliards
De gens qui se partagent ce qui reste
Car le riche prend tout, jamais, il ne s'embête
Comme c'est l'acheteur
Qui paie les intérêts de la banque
Voilà où se trouve le vrai voleur
C'est l'usure, c'est la banque
Le taux de change fixe
Où la performance économique d'un pays
C'est de l'économie, la rixe
Dont l'orchestre est la banque centrale
Qui prête à toutes les banques commerciales
Avec le jeu des intérêts
Et c'est encore le pauvre qui paie
C'est la monnaie fiduciaire
Qui le plus souvent, se rit de l'ennui judiciaire
Avant la monnaie
Pour les métaux lourds, il fallait
Peser l'or, l'argent
Mais pas seulement
Il y eut des pièces de cuivre, de bronze
Mais du cuivre ou du bronze
Cela n'était valable que dans une zone
De l'économie d'une zone
La valeur d'un billet de banque
Le capital pas si branque
La monnaie est corrélée à la valeur de l'or
Système d'écriture de l'étalon-or
Certes
C'est donc de nos jours, la monnaie fiduciaire
Au capital, peut beaucoup plaire
Mais c'est surtout pour les pauvres, pas pour les riches
D'autres moyens de transaction pécuniaire, pour les riches
Pour l'argent, le pauvre en est toujours chiche
Le capital est un fonctionnaire
Le règlement c'est le règlement
Pour le riche, moins sévèrement
Or tout règlement administratif est bien souvent dément
De la lutte des classes et de l'arbitraire
C'est toujours l'administration qu'il sert
Il n'a pas de couleur de peau
Qui lui obéit sans réfléchir, est idiote, est idiot !
Tout comme la presse
Qui est tenue en laisse
Comme par ( né en 1931 ) Rupert Murdoch
Qui de sa corruption nie tout en bloc
Propriétaire de 800 sociétés
Ce qui représente au moins 50.000 employés
Le plus grave, 1 milliard de lectrices et de lecteurs
Qui sont donc complices de ce menteur
Car c'est 33 milliards de dollars
Par an, de bénéfice, le peuple n'est pas avare
C'est là, la fabrique de l'opinion
Et un Murdoch, dans chaque pays, à chaque génération
Le vote des gens en pleine orientation
Avec les mêmes litotes
Chaque journal avec ses marottes
Ad libitum, c'est sans fin
De la misère du monde, calmant la leur, les gens ont faim
Pourtant, de la fausse révélation
Pourtant, de la vraie désinformation
De la fesse, du nichon
Mais le sexe vaut du pognon
Des alliances, des acquisitions
C'est le capital
Tout y est immoral !
Et en plus
Du réchauffement climatique
Comme une physiologie du fric
Il y a aussi le retournement des pôles
En effet, cela n'est pas drôle
Et le Nord magnétique
Qui se déplace
De 300 mètres par jour, une sorte de glace
Pôle Nord magnétique
Et son pôle géographique
700 km de distance
La géographie a sa balance
Axe du champ magnétique terrestre
Pôle magnétique terrestre
Champ magnétique terrestre
Tout cela est une musique
Comme aux tortues, aux renards roux
C'est pourtant invisible, c'est fou
Cela protège toute forme de vie
Au fond, c'est aussi cela l'anarchie
Protection contre le vent solaire
Contre les particules du soleil, les colères
Contre le rayonnement cosmique
Et toutes les fluctuations magnétiques
Et c'est le capital qui accélère
Aussi le changement climatique qui persévère
Et des pôles, le dernier retournement
C'est étonnant, date de 780.000 ans
Mais moins, finalement
Que le ( Vulpes vulpes ) renard roux
Avec un regard si doux
Qui s'oriente avec le champ magnétique de la Terre
Ou encore ( Ursus maritimus ) l'ours mâle polaire
Qui est le seul à pouvoir hiberner
Tout en restant éveillé !
Pour en revenir au capital
Qui a plus d'un tour dans son sac, normal
Il pense déjà à son salut
Avec la monnaie locale, ce malotru
Mais cette monnaie locale
Est forcément toujours commerciale
Toujours la résurrection du capital
C'est comme le petit ruisseau
Qui fait couler les plus grands flots
Dans la société spectaculaire marchande techno-industrielle
La vie toujours moche, la vie jamais belle
L'enfer permanent, le parcours du combattant
Un peu de sexe, de temps en temps
Et encore, pas trop souvent
Et quelquefois
N'exagérons pas, un peu de joie
Mais la plupart du temps
C'est-à-dire presque tout le temps
De la détresse, de la tristesse
Pour oublier, s'oublier, de l'ivresse, de la messe
Partout, de l'inhumanité à chaque seconde
C'est le rythme économique du monde
Cela nous inonde, nous inonde, nous inonde
Riches, pauvres, jeunes, vieux, retraités
Chômeurs, artistes, sportifs, scientifiques, salariés
Femmes, hommes, enfants
Personne ne peut y échapper !
Comme un éternel empoisonnement
Et c'est feu ( 1929 - 2004 ) Yasser Arafat
Pourtant pas le plus fat
En 1974, l'OLP est reconnue
Par la haute instance de l'ONU
En 1993, les accords d'Oslo
Mais tout était du faux
USA, Israël, Palestine
Mais la guerre est toujours crétine
En 1995, des dissensions internes
Corruption, accusation, dispute palestinienne
Puis l'empoisonnement, comme inéluctablement
Au polonium 210, pour Arafat, un enchaînement !
Inévitablement, tout est interprété
Et donc forcément aussi falsifié
Car le contexte n'y est plus
Car la mentalité n'y est plus
Comme pour " La victoire de Samothrace "
La déesse Niké, une petite trace
Statue découverte en 1863, sur une île grecque
Par feu ( 1830 - 1909 ) Charles Champoiseau
Qui surtout avec ses ouvriers, en fut l'oiseau
Mais auteur inconnu
Pour qui ? pourquoi ?
Il en sera ainsi
Pour notre société
Dans des centaines d'années
Quand plus rien n'est compris
Et sans doute bien avant
Car ce qu'il faut vivre, c'est l'instant
Tout étant restauré
Forcément, sans le contexte, sans la mentalité
Et donc, sans aucune réalité !
Cela n'est pas le cas
En tous les cas
Du fascisme libéral
Plus malin qu'hier, moins apparemment brutal
Et qui est maintenant international
Un fascisme populaire
Pour toutes et tous les prolétaires
Un fascisme mondain
Pour la richesse pécuniaire qui rend crétin
La pauvreté ne peut rien y changer
A moins de se grouper
A moins de solidarité
A moins d'une conscience de globalité
Pour abolir toutes les inégalités
Et toutes les mesquineries assermentées
Les bourgeoisies riches
Ne veulent pas perdre leurs privilèges
L'été au soleil, l'hiver à la neige
De toutes les tendances politiques
Au capital, toujours une fausse critique
Toutes les célébrités
Par le capital, sont bien récompensées
Et c'est pour le capital, une absolue nécessité
Acteurs, animateurs, chanteurs, sportifs, scientifiques
Notaires, juges, avocats, commissaires, le monde artistique
D'autres, c'est la même eau réactionnaire
Du système, tous et toutes en croquent
Et s'il y a contestation, c'est du toc
Toutes les célébrités
Sont à mettre dans le même panier !
Comme l'or, le pétrole, en Amazonie
Et c'est ainsi la fin du ( Inia geoffrensis ) boto
Le dauphin rose de l'Amazone, si beau
Le combat du mâle le rosifie
Et sa chasse s'intensifie
Et puis, comme dans le monde entier
L'Amazone est pollué
C'est donc une espèce menacée
Dommage pour le dauphin d'Amazone
Le seul dauphin d'eau douce, sa seule zone
Mais si les espèces, de toutes façons, disparaissent
Les villes vont, viennent, ne sont plus, renaissent
Comme il y a plusieurs siècles
Nonobstant, une autre mentalité, un autre siècle
Angkor, un million de personnes
Pendant quelques temps, cela nous étonne
Alors que dans le même temps
Sans être strictement au même moment
A Londres, il y avait seulement 50.000 personnes !
 

Patrice Faubert ( 2015 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway.fr "

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Published on e-Stories.org on 08/25/2015.

 
 

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