Patrice Faubert

Architectonique sexiste

Tout est donc une industrie
De cela ou de ceci
C'est de la modernité
Dont l'on pourrait pourtant se moquer
Comme dans un film à la Jacques Tati
Et aussi toute une pollution
Comme une drogue, nous la sniffons
C'est le précariat de toute la pollution
C'est ainsi l'industrie de l'hygiène féminine
Quand la pollution se fait coquine
Et ainsi les tampons Tampax
L'appareil féminin se taxe
Car il serait plein de glyphosate
De l'herbicide cancérigène qui met échec et mat
Encore le Roundup, et c'est 85 pour cent
Serviettes hygiéniques et les tampons
C'est encore bien pollué comme tout ce que nous consommons
Argent de la pollution, pollution de l'argent
La rentabilité et le profit
Comme par exemple toute poissonnerie
Qui est ainsi comme de la guerre
Poissons aux métaux lourds, poissons remplis de plastique
Tout ce que nous consommons est du chimique
La pollution industrielle
Dans tout, elle s'invite, de tout, elle se mêle
Et toute notre alimentation
Et toutes nos constructions
Tout cela est bourré de diverses saletés
Il nous faut les manger
Il nous faut les respirer
Tous nos vêtements
Par des produits chimiques, sont contaminés
Tout cela, forcément, de notre vie, limite la durée
Bref
Que cela soit à l'intérieur de nos logement
Que cela soit à l'extérieur de nos logements
C'est une grande contamination
Du désastre, une subtile administration
Pollution et contamination
De et dans nos chaussures
De et dans nos voitures
Sur quoi nous marchons
Ce que nous touchons
Dans les airs
Dans les mers
Sur de la terre
C'est comme un gigantesque cancer
Cancer du capitalisme, capitalisme du cancer
Et donc pas forcément à côté des centrales nucléaires !
Petit à petit
Il n'y aura plus que des mutants
Il n'y aura plus que des déments
Une sélection par le pire
Pour les affreux, les fascistes, il faut le dire
Qu'ainsi il ne reste plus
Et ainsi, il en fut
Les méchants, les crétins, les tortionnaires
Comme en prison, les matons de force ordurière
Pardon, je voulais dire les flics de " Force Ouvrière "
Donc
La hiérarchie, la compétition, les chefs et leaders
Tout un phénomène d'adaptation sociale
Aux diverses saloperies du capital
Et c'est tout cela qui devient horriblement normal
Le contraire ne l'étant pas, c'est fatal !
De ce fait
TOUT devient un gigantesque forfait
Car cela devient une culture
Contre l'humanité, contre la nature
Contre les femmes, contre les enfants
Contre les hommes, le capital est dément
Avec son sexisme imbécile
Avec son sexisme des villes
Tout s'organise dans le masculin
Tout y est masculin
Tout s'y pense au masculin
Rien de vraiment hormonal
C'est encore l'apprentissage du capital
Aucune différence entre les cerveaux
Le sexisme c'est complètement idiot
Mais l'homme possède la ville
Comme il veut posséder la femme, c'est vil
C'est l'apprentissage de l'environnement
C'est l'environnement de l'apprentissage
Le sexe fort
C'est pourtant la femme
Mais la centralité masculine
Rend toute vie mesquine
Rien n'est de naissance
Simplement, nous apprenons la violence
La femme reste pour l'homme une proie
Et c'est toute une stratégie comme ll se doit
Marcher trop vite, un signe de peur
Marcher trop lentement, comme un à tout à l'heure
Ainsi, pour des femmes qui font leurs courses
Forcément, souvent, c'est la grande frousse !
Différents types d'agressions
Selon les pays, les traditions
Dans la rue, au bureau, à l'usine, au laboratoire
Pas besoin de le voir pour le croire
10 pour cent des hommes, prédateurs sexuels
De vrais cons, des intellectuels, des manuels
Et nonobstant, entre les hommes et les femmes
Les pulsions sexuelles sont les mêmes
Mais les pulsions sont formatées par des concepts culturels
Sexe et genre sont intimement liés
Le genre influence grandement la biologie
L'environnement sait tout façonner
Encore une fois, une seule sortie possible, c'est l'anarchie !
Comme les êtres humains
De l'évolution créatrice, par un processus malin
Tous les cerveaux humains étant à la fois
Les mêmes et différents
Mais de chaque expérience idiosyncrasique, fait le temps
Ce sont eux, ce sont elles, c'est moi, c'est toi
Cela dit
Notre éducation est de profit
Tout utiliser, tout exploiter
Comme dans nos relations aliénées
En ce domaine, peu importe les idées
Car nous ne faisons, le plus souvent, que nous utiliser
Ainsi aucune relation n'est vraiment désintéressée
Et c'est forcé
Un jour ou l'autre, c'est la guerre
De toute classe, elle est toujours première
Et même, hélas
C'est encore plus dégueulasse
L'utilisation de divers animaux
Pendant les guerres, nos conflits mondiaux
Chats, chiens, dauphins, pigeons, chevaux
Certains par l'armée sont parfois décorés
Mais le plus souvent tués, capturés, rééduqués
Ou alors, c'est de l'alimentation, de l'agriculture
Pour la souffrance animale, tout baigne dans l'ordure
Et il y a encore 300 abattoirs en France
Comme les vaches traitées sans aucune décence
De plus en plus grandes, de plus en plus grosses
Morphologie maçonnée par les éleveurs
De la race, génétique pour une robe de telle couleur
Les animaux travaillent aussi
Ou alors, en maison, des animaux de compagnie
Jadis
Le cheval Breton pour les mines
Le cheval Ardennais pour l'omnibus
Pour la solidarité, l'être humain est minus
Machines humaines, machines industrielles
Machines animales, machines agricoles
Et ne croyez pas que j'en rigole
La vie aurait pu être belle, pas de bol
Mais la science est folle
21 janvier 1969, un B-52
Sur Thulé, il osa s'écraser, en moins de deux
4 bombes H, trois se sont pulvérisées
Mais la dernière, personne ne put la retrouver
Tous les jours, le capital nous violente
Et l'on entend parfois des réflexions démentes
" Je ferais la même chose à leur place "
Des idiots, certes, mais cela glace
Car ce sont de tels gens
Qui sont les complices de tous les tyrans !
 
 

Patrice Faubert ( 2016 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway.fr
 
 
 

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Published on e-Stories.org on 01/03/2016.

 
 

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