D’avoir entrouvert trop de livres
D’entrevoir comme essaim une épitaphe en gros titre
J’ai excavé le verbe « aimer »
Le vrai, pas le figuré
Car si d’enfants je n’eus pas en ce bas monde
Grâce à une divergente nature féconde
Le déploiement des mots se fit combat
Et ma plume en état d’alerte
Ne cherchât au fond qu’à être.
Seuls les écrits séculaires
Exhibent ma vie sur l’estuaire
Où subsiste l’essence de mes insomnies
Ils n’y a de place que pour mes écrits
Humblement je calmai mes tourments
Et me voilà au clair du firmament :
La lune si lumineuse m’a ouvert ses quartiers d’été
Et en papillon je fus changé
J’ai volé ces quelques notes avant que le temps ne les emporte
Puis faite éphémère
J’ai butiné le long des courants littéraires
Et des figures de style linéaires.
Mes allégories sont faites pour vous plaire.
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Published on e-Stories.org on 09/16/2007.
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