Patrice Faubert
Mad Max 2038
L'anarchie
Comme seul espoir de l'humanité
Ainsi c'était arrivé
Morte était la liberté
Les prisons s'étalaient partout
Tout le monde devenait fou
L'amour n'était plus
Et toute amitié, s'était tue
Les pauvres
Se faisaient mercenaires
Des riches
Aux ressources aurifères
L'on se souvenait, avec faveur
Des Sarkozy, Le Pen, Hollande, sans saveur
Des Franco, Salazar, Mussolini
Et même de l'as des crétins
Dont les torturés poussent encore des cris
Bachar el- Assad à l'inhumanité infinie
Qui en 2038, seraient et de loin
Des hommes de gauche, sans aucun lien
Maintenant, c'est la terreur
Aujourd'hui, c'est l'horreur
Ainsi c'est arrivé
Et tout s'est joué
Dans le passé
Partout, des milices privées
Toutes bien armées
Afin de bien garder
Toutes les denrées des magasins
Qui sinon, seraient pillées
Par des hordes de Huns
Maintenant, seuls des oligarques
A leur faim, peuvent manger
Mad Max 2038
Tout le monde s'alarme
Et voudrait des armes
C'est le premier qui dégaine
Avec toute sa haine
Il n'y a plus de futur
Il n'y a plus de nature
Il n'y a plus de culture
Tout s'est joué dans le passé
Ce n'est plus dans ce temps
Que tuer ou être tué
Les oligarques se font changer
Leurs membres artificiels
Les pharmacies sont des bijouteries
Qui sont réservées aux officiels
Mad Max 2038
C'est dans le passé
Que nos tombeaux furent creusés
C'est dans le passé
Que nous nous sommes tués
Les oligarques
Réservaient encore quelques privilèges
A ceux et celles qui les protégeaient
Des pauvres et pauvresses devenus des forces policières
Des indigents et indigentes parvenus des troupes militaires
Il fallait mater les révoltes de la faim
Plus de travail, plus de chômage, presque plus rien
Vous n'aviez voulu
Que le faux socialisme
Vous aviez les oligarques
Et toutes leurs matraques
Vous aviez la vraie barbarie
Vous aviez si peur de l'anarchie
Mad Max 2038
Tout s'était effondré
Tout s'est joué
Dans le passé
Les banques, les bourses
Du monde entier
Le monde est devenu une cage
Où l'on meurt sans aucun âge
Le présent se mélange au passé
Le passé se confond avec le présent
Fini le temps des secours sociaux
Allocations, retraites, même plus d'impôts
Mais j'entends une milice
Qui pleine de malice
Va me prendre, et me faire la peau
Juste le temps, de cacher ce mot
Juste le temps, mais c'était trop beau
Et, je n'ai plus le temps
Car l'on va me pendre
Me considérant dément, dans ce moment
Patrice Faubert (2012) pouète, peuète, puète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur ( http://www.hiway-glk.fr )
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Published on e-Stories.org on 11/24/2021.