Patrice Faubert
Paraphysique du hirak débouté
15 juillet 1893
Aide médicale gratuite, en création
Mais comme rien n'est gratuit, ô hallucination
Encore une blague capitaliste
Comme aussi une plaisanterie de dentiste
Normes culturelles en production
La pauvreté soumise à toutes les dominations
Mais
Aussi, en vécu différent, la richesse, d'une certaine façon
De fait
Et même pour les prétendus décideurs
Qui ne décident rien
De quoi se marrer
Car, il y a les lois du marché
Malgré toute une vantardise
Malgré toute une mignardise
De la folie marchande toujours en crise
De toute une exsudation méphitique
Du système d'argent
Car, il nous vit, l'argent
Avec une vie pour les gens
Seulement, la vie de l'argent
Nous en sommes les pantins, les agents
Ainsi
Les riches vivent connement
Ainsi
Les pauvres vivent connement
Avec
Toute une quérulence étatisée
De l'impérialisme des sociétés et des individualités
Depuis la naissance, c'est appris
Toute personne autre que soi
Et du capitalisme quel qu'il soit
Cela est comme l'unique vraie loi
Est donc comme une possible personne ennemie
Avec partout la guerre
Pas seulement en Ukraine
Pour des territoires et des frontières
Des tyrannies variées qui vont et qui viennent!
Et la vérité
Ne peut avoir que des convictions
Par-delà les traditions et les conventions
Elle est sans pays et sans armée
Comme jadis, pour s'opposer
Aux essais nucléaires français
Dans les îles du Pacifique, on le sait
Il y eut quelques braves
Pour dire non à cette bave
Certes, dans le monde entier
Des informations sont diffusées
Mais expurgées de toute vraie contextualité
Et donc, souvent faussées ou déformées
Voire carrément tronquées
Par le pouvoir en place
Par la tyrannie en place
Tout pouvoir étant une tyrannie
Toute tyrannie étant un pouvoir
Selon ce qui peut arranger
Selon ce qui peur renforcer
Avec donc
De l'interprétation du faux
Quand donc, il faut
Retrouver du vrai dans le faux
Retrouver du faux dans le vrai, haro
Toute une jonglerie sémantique
Pour de la sociale critique, et à défaut
La société spectaculaire marchande techno-industrielle
Qui a tant de mamelles
Et son lucre à but non lucratif
Dans un domaine où rien n'est limitatif
Alors
Que le fric
Tous les jours, comme un mauvais sort
Nous donne ses coups de trique !
La thune
Le lové
De toute une faconde de sinistralité
Sans le savoir
Surtout, sans vraiment le croire
Chaque être humain en est comme le torturé
Et de sa vie, chaque personne, dépouillée, comme expropriée
Il faudrait contre tout cela
Tout Etat étant policier, voilà
Un Hirak comme en Algérie
Ce fameux mouvement du vendredi
Mais non pas pour des réformes
Mais pour une autre organisation de la vie
Pour d'autres mentalités, sans vice de forme
Avec tous les soins, gratuits
Avec tous les transports, gratuits
Avec tous les loisirs, gratuits
L'argent, donc, enfin aboli
Et donc surtout, apprendre différemment
Et donc surtout, apprendre autrement
Dès le berceau, dès la maternelle
Et oui, donc, dès le commencement
Voilà bien, en laboritien, ma ritournelle
Car, de toutes façons
Si avec l'erreur, des gens et par millions
Et quand bien même, sont en accord
Cela n'en fait pas, la rançon
Pour autant d'une vérité
Car, le capital promeut
Du coin-coin, du bêle, du meuh !
D'ailleurs, animaux plus sympathiques, eux
Donc, des populations
Psychologiquement en édentation
Et c'est navrant mais pas seulement
Car, dès la naissance
C'est le dressage à l'obéissance
De la soumission, de l'impuissance
Avec des comportements d'engrammation
De toutes les humaines conditions
De ce que nous mangeons
De ce que nous pensons
De ce que nous achetons
De ce que nous acceptons
De ce que nous vendons
Rêvons, échangeons, blessons, théorisons
Sexons, tuons, refusons, et d'autres garnisons
Bref, de tout ce que nous vivons
Et dans les WC nous le déféquons
Ou sur du papier, ou du tapuscrit, nous nous vidons
Comme un supervolcan, nous éjaculons
Angoisses, peines, joies, obsessions
Je n'ai aucun talent
Sinon le talent de n'avoir aucun talent
Ou alors, à rebours, à l'envers, sans aucun mitan
Avec, néanmoins, l'étalage du talent
Qui s'exhibe, et partout, se vend
Comme ou de la fausse étiquette
De la contrefaçon en fête
De la substitution qui se répète
Comme en France, avec les poissons
Métaux lourds et de la pollution
Par personne, par an, vingt cinq kilogrammes, ô quête
Pour le reste, aussi, tempête de la défaite !
Patrice Faubert ( 2022 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur ( http://www.hiway-glk.fr/ )
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Published on e-Stories.org on 05/01/2022.