Patrice Faubert

Chacun, chacune, à son poste de guerre

Le sol qui est au vivant
De cinquante-neuf pour cent
Les deux tiers de la biodiversité
Dont nous sommes les vrais ou faux affidés
Nous en serons tout le défuncté
Alors que le vrai parrèsiaste
S'éteignant dans un naufrage presque enthousiaste
D'un façonnage neuronal et cérébral
Selon chaque niche environnementale
De tout ce qui tient au familial
Puis toute la culture d'un temps et qui nous maçonne
Et selon plus ou moins de déconne
Comme aussi le façonnage fongique
Par et pour les forêts, prairies, sols
Déficit informationnel sur le monde mycologique
De toute une rémanence générale en pas de bol
Tout se contaminant
De contenant en contenant
De toute chaîne d'approvisionnement-
Tout, dans tout, se retrouvant
Ainsi, sols, spores, de tous nos médicaments
Tout nous éloignant et tout nous reliant
Ainsi, un paradoxe, historiquement, presque vexant
La langue yiddish se rapprochant le plus de l'allemand
Il n'y a que certaines pratiques
Du toujours tabou, masculin, féminin, toute une gymnastique
Du pénis ou du clitoris
Je me paluche
Tu te paluches
Il ou elle se paluche !
Toute une compilation
Des désastres, des conflits, des guerres, des génocides
Sans volte-face  pour la consécration
Des autres en homicide
De soi-même en homicide
Les milliardaires organisant le monde
Et presque encadrant toute fronde
L'art étant aux mains des diverses bourgeoisies
La culture étant aux mains des diverses bourgeoisies
L'anartiste est hors de ces mafias, lui
Donc, culture qu'elles récupèrent
Pour mieux s'en délecter
Ou qu'elles vitupèrent
Pour mieux s'en débarrasser
Et il s'agit de vénérer le faux art
L'art mort
Et il s'agit d'adorer la fausse culture
La culture morte
Qui ne sont que du fric, du fric, du fric
Qui ne sont que du flic, du flic, du flic
Tout un snobisme toujours à la page
Cela est contagieux comme la rage
Et c'est ce qui fait tourner la machine
Dont l'oubli de ses vraies copines
Jadis, des couturières d'usine, bobineuses, retoucheuses
Et autres, dont la France, les traitant comme des gueuses
La production marchande, de tout, est tueuse
Chacun, chacune, à son poste de guerre
Que d'ailleurs, l'on ne quitte guère
Car, tout, petit, grand, nourrissant cette matière !
Ainsi de feu ( 1922 - 2014 ) Hiro Onada
Qui, japonais, à son poste de combat, resta
De 1944 à 1974, croyant la guerre pas finie
Aux Philippines , Lubang île, contraint, il se rendit
Survivaliste avant l'heure
Comme dans le film du rire du malheur
" Têtes de pioches " ( 1938 ) où Stan Laurel
20 ans après l'armistice de 1918, fausse belle
Toujours dans une tranchée
Attendant, de son poste, d'être relevé
La fiction toujours en dessous de la réalité
Pourtant, là, sans avoir pu se copier
Toute fiction est une farce à sa réalité
Ainsi de la salinisation, sols, sous-sols
Niveau de la mer augmentant et chaque année
3,7 millimètres, mais rien que sur des dizaines d'années
Et même beaucoup plus, et à la fin, tout finit par être submergé
Avec aussi de l'agriculture perdue
Et encore des paysans pendus
Moins d'eau potable, eau plus chaude
Donc, volume d'eau plus grand,
Et tout cela, forcément, très sous-estimé
Selon les zones d'Europe et du Monde
Déjà, comme trois fois la Belgique
Tout système devenu de la guerre sadique
Du politique, du religieux, du scientifique
De l'artistique, du philosophique, de l'économique !
 
Patrice Faubert ( 2024 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ )

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Published on e-Stories.org on 05/11/2024.

 
 

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