Patrice Faubert
Guinness World Records des dominances
" Comme moi, tu maudis toute autorité "
Ernest Coeurderoy ( 1825 - 1862) " Jours d'exil " ( 1849 - 1855 )
Aux éditions Héros - Limite, Géographie(s)
La recherche de la dominance
Individus, nations, régions, villes
Tout y est échec et vil
Et c'est ce qui fait toute gouvernance
Tout la structurant avec ou sans complaisance
Du je suis le plus beau
Du je suis le moins beau
Du je suis la plus belle
Du je suis la moins belle
Du je suis le plus fort
Du je suis la plus forte
Du plus soumis
De la plus soumise
Du plus savant
De la plus savante
Du plus critique
De la plus critique
Du meilleur baiseur
De la meilleure baiseuse
Du plus mauvais baiseur
De la plus mauvaise baiseuse
Du plus sage
De la plus sage
Du moins sage
De la moins sage
Du plus ou du moins aventureux
De la plus ou moins aventureuse
Du plus ou de la moins critique
Du plus autoritaire
De la plus autoritaire
Du moins autoritaire
De la moins autoritaire
Du plus contestataire
De la plus contestataire
Du moins contestataire
De la moins contestataire
Et même au plus malade
Du plus heureux ou malheureux
De la plus heureuse ou malheureuse
Du plus fortuné
De la moins fortunée
Du plus petit ou du plus grand
De la plus petite ou de la plus grande
Du plus maigre ou du plus gros
De la plus maigre ou de la plus grosse
Du plus laid
De la plus laide
Du plus horrible tueur
De la plus horrible tueuse
Du ceci ou du cela
DU PLUS CECI OU DU MOINS CELA
Du PANGRAMME en PENTAGRAMME
Aucun clivage
La recherche de la dominance n'a qu'un visage !
Vrai ravi
Rien nier
Mais le faux restant faux, même dans l'anagramme
Tout y devenant
Guinness World Records
Imprégnant toute tête et tout corps
Jeux Olymfrics en tous genres
Du travail, des loisirs, des vacances, au sport
Il faut être le plus performant
Il faut être la plus performante
Puisqu'il faut cela pour être aimé
Puisqu'il faut cela pour être admiré
Et peu importe du genré
Arts, science, technologie, du divertissement, littérature
De l'économie, de la politique, toute une POURRITURE
L'on y déplore aucune rature
Ou sinon, considérer cela comme des épluchures
Risquer l'opprobre et les ordures
Ainsi, de feu ( 1849- 1926 ) Jean Richepin
Qui d'ailleurs, de son subversisme, revint
Car, en 1876, il fit un mois de prison
Pour son poème "La chanson des gueux "
Tout est divulgâché, du moins, du mieux
Un temps loin de la pollution plastique
Mais l'écoulement du temps est cynique
Car déjà, en 1909, la bakélite
Et au tout pour cent, résine synthétique
Du dérivé du pétrole, la chimie belge, en fut le sang
Et au fil du temps
1979, la production de plastique
Dépassant celle de l'acier, et sans hic
De le faire, jamais, ne cessant !
Et nous mangeons
Et nous buvons
Du microplastique à tous les repas
Nous le savons, mais rien n'y fait, voilà
Au restaurant le plus huppé ou chez soi
Enfants, hommes, femmes
Et mettant des centaines d'années
Pour se décomposer
Toute mort sera par empoisonnement
Si elle n'est pas d'un quelconque accident
Et même si l'on vivait plus longtemps
Elle est bien là, la maladie de l'empoisonnement
Et selon les métiers et les classes sociales
Certes, mais il ne fait aucun cadeau le capital
Tout y est un antre comme du fatal
Avec tant d'inepties mortelles dans le banal
Congo-Océan, colonialisme français infernal
Une population africaine obligée de travailler
Ce à 85 pour cent, 1921 à 1934
Comme un chemin de fer dans le désert, pour du néant
Et à la main, à la pioche, au marteau, et barre à mine
Des morts et des mortes, 17000, au moins
Quand toute empathie se débine
Et qu'en plus, cela ne servit à rien
Le travail forcé, en France, en 1946, fut aboli
D'une façon l'autre, partout, tout se continuant, rien n'y fit
Tout ayant été nazifié d'avant le nazisme
Tout ayant été fascisé d'avant le fascisme
Tout ayant été stalinisé d'avant le stalinisme
Les noms changent, jusqu'au libéralisme
Ainsi, va, le jeu de cartes du capitalisme
Et toutes les personnes sur la Terre
Sont dans la soute de tout totalitarisme !
Patrice Faubert (2024) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/)
All rights belong to its author. It was published on e-Stories.org by demand of Patrice Faubert.
Published on e-Stories.org on 05/18/2024.