Patrice Faubert

Sibyllin, saynčte, tutti quanti

Tout ce que l'on aurait
Pu faire
Et que l'on a jamais fait
Rien à regretter
L'on a pas pu le faire, c'est tout
Tout ce que l'on aurait
Pu dire
Et que l'on a jamais dit
Rien à regretter
L'on a pas pu le dire, c'est tout
Nous sortons de nos chrysalides
Le destin y a déjà tout forgé, impavide
Dès potron-minet, nous en sommes le livide
Comme le raclage des fonds-marins
Du chalutage qui ne laisse rien
26 pour cent de la pêche mondiale
Et toute contestation y cale
Et si l'homme est un loup pour l'homme
Le loup n'est pas un loup pour le loup
Ce régulateur de la flore et des épidémies
Le loup, 200 km en 24 heures
Comme jadis, quelques marcheuses et marcheurs
De soi-même, un défi
Je l'avais déjà écrit mais tout ce que j'écris
Pour beaucoup, même les proches, du charabia
De l'incongruité, de l'inutile, du galimatias
De la turlupinade incompréhensible, et voilà !
Dans un monde d'anxiété et de dépression
Peuvent y tomber nos plus grands champions
Et s'en moquer serait justement totale incompréhension
La preuve, les médicaments spécifiques en très grande consommation
Toutes classes sociales, quand la vie est devenue du poison !
Feu les dadaïstes
Feu les lettristes
Feu les situationnistes
Avaient compris qu'avec plusieurs films
L'on pouvait faire un autre film
Avaient compris qu'avec divers livres
L'on pouvait écrire un autre livre
De bons détournements
Mais, sans, pourtant, le plagiat strict qui ment
D'ailleurs
La publicité, vite, s'en empara
Cette ancienne réclame, en toutes choses, en compas
Le capital fait aussi feu de tout bois
Il en est même devenu comme le roi
Sous-titres, du vocal, avec tout un arroi
Toujours
Nous donnons des armes à nos adversaires
Du côté réactionnaire ou du côté révolutionnaire
De toute une ventriloquie en fausse loufoquerie
Conditionnements, des formatages, des pitreries
Du sibyllin, fausse saynète et tutti quanti
Synecdoque de la physique quantique
Mettant la théorie physique
En cloque
Qu'elle soit foireuse, sérieuse ou fumeuse
Quand à toutes les sauces, elle devient oiseuse
Alors que concrètement, cent multinationales
Sont responsables de 71 pour cent, gaz, l'effet de serre !
Sans commune mesure avec les individus
Certes, un plus un, rien de quantique
Mais, là, seulement, de l'économie politique
L'abolir ainsi que toute fausse rhétorique
La propagande des Etats et donc du capital
Nous hypnotise, nous kidnappe, nous est fatale
Tout cela en fabrique du faux doute
Tout cela en fabrique du vrai complotisme
Tout cela en fabrique des religions et des idéologies
Se déversant dans tous les esprits
Du mensonge vérité de la pétrochimie
Avec tout un peuple du précariat
D'un prolétariat devenu sous-prolétariat
Tout y devenant utopique
Se loger, se chauffer, manger, de l'olympique
Alors, que le monde entier est aux mains
Un pour cent de propriétaires, charité au tout malin
Quand cela ne leur coûte rien
Et pour propager ce monde, des câbles sous-marins
99 pour cent de la communication transatlantique
Déjà, 4 août 1857
Sous la mer, premier câble subaquatique
L'Irlande en fut le premier décortique
Un pour cent par des satellites, 1,3, pas anecdotique
Un million de câbles sous-marins
Pour nous courroucer, surtout, pour nous amadouer
D'un monde en train de crever !
 
Patrice Faubert ( 2024 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ )

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Published on e-Stories.org on 09/25/2024.

 
 

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