Patrice Faubert
Paraphysique du globicide
Il s'agit de faire croire
Qu'en politique, les masses, elles ont à y voir
Alors que ce sont les banques qui décident
De le dire, même plus un déicide
Et quels que soient les résultats d'élections
Bien avant, tout se décide en amont
L'on peut faire semblant de faire durer
Ainsi, en France, le pipeau démocrate
Et choisi, déjà, à l'avance, par l'autocrate
L'on sort du chapeau, un barbier Barnier
Car la même politique, il faut la continuer
Si l'on pouvait y voir les coulisses
Et de tout le mépris qui s'y glisse
Vraiment
Toutes les politiques étatiques
Au poteau
Et douze balles dans la peau
Car tout y est et fait facho
Et tout s'y organise dans le facho
Tout s'enfonçant dans le globicide
Tragique, risible, indicible
Tout pouvoir est vraiment maudit
Tout pouvoir toujours du profit
Et toujours sur le dos des gens démunis
Il faudrait prendre d'assaut
Les centres vitaux et principaux
De la télévision et de la radio
Et toute domination, l'éliminer, salaudes et salauds !
Mais
Chacun, chacune, dans sa misère
Affective, sexuelle, matérielle, cérébrale, pécuniaire
Comme les étudiantes et étudiants
Qui à leur faim, ne mangeant
Quand un euro, c'est beaucoup d'argent
En fait, nous n'avons aucun droit
Le droit de tout accepter, ma foi
Des déterminismes automatisés jusqu'à la mort
Comme par tirage au sort
Ou alors, cela est accordé
Si cela ne peut rien changer
1893
Le droit de vote pour les femmes en Nouvelle-Zélande
Mais cela était plus une prébende
Quand il le faut
Tout Etat étant policier
Ordure, fumier, mais ni con, ni sot
Sachant très bien rasséréner
Pour se sauver, et du lest, un peu lâcher
Et tôt ou tard, stagner ou reculer
Il y aura toujours des merguez à bouffer
En France
Dix-sept millions de barbecues
Pourtant, merguez industrielles en cigüe
120.000 tonnes grillées chaque année
Et en usine, à 80 pour cent, c'est fabriqué !
Avec dedans des cochoncetés
De l'âne, du mulet, du cochon, de la chèvre
Cheval et autres étrangetés
Colorants, arômes artificialisés
Avec des emballages synthétisés
Et là, l'on pourrait, pour tout, généraliser
Tout est saboté, tout est salopé
Tout est massacré, tout est tué
De tous les pays, des massacres oubliés
Leurs cris devenus comme silencieux
Dans nos corps, nos esprits, devenant elles et eux
Partout, du peu audible, mais partout, incrusté
Et ceux et celles qui savent si bien globicider
Sont les plus riches, surtout, dans le sadisé
Ainsi, en exemplarité
Poutine, s'il était pesé
240 milliards de dollars, le plus fortuné
Et les autres peuvent toujours s'aligner
Et il y a des fois
Où l'on a envie de cogner
Militaires, réactionnaires, bourgeois et fascistes, patrons
Nazis, gauchistes, libéraux, flics, stalinistes
De la pensée
Toutes les nonnes
Avec tout ce qui y déconne
L'on va encore dire que je déblatère
Hélas, c'est de peu que j'exagère
Mais plus nombreuses et nombreux que moi
Je ne fais pas le poids, et je me déçois !
Comme ce massacre bien scotomisé
Guerre du Mozambique ( 1964-1974 )
Un million de personnes tuées
Rarement, aux guerres, l'on refuse de participer
Mais pour la guerre d'Algérie
Cela est forcément peu dit ou écrit
Deux millions d'appelés
Avec 11000, refus courageux, d'y participer
Car comme un appelé osa le rappeler
Un cow-boy gradé
C'était mieux qu'un cow-boy de deuxième classe
Pour se croire quelqu'un
En fait, du moins que rien
Et à toute vérité, il faut renoncer
C'est la pensée militaire pour tout gouverner
Et nous oublions que tout chef d'Etat
Est le chef des armées et de ses dégâts
Le colonisateur devenant colonisé
28 août 1944
Le protectorat américain ne se fera pas
Et la radio française, américaine, ne deviendra pas
Car en réalité
Nous sommes surtout des personnes douées
Pour des adultes, tout accepter
Parce que nous en sommes l'engrammé
Comme l'enfant, par toute violence, déjà formaté
De nous renier, de nous soumettre, de tout accepter
Surtout le faux nié, prix à payer, pour nous faire aimer !
Patrice Faubert ( 2024 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ )
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Published on e-Stories.org on 10/01/2024.