Patrice Faubert

Paraphysique, porte-jarretelles des dessous alimentaires

La dictature subtile ou manifeste
Se répand dans le monde entier
Tout gouvernement en est l'infeste
Même sa répugnance y est de peu d'habilité
Et l'on s'y gargarise du mot démocratie
Alors que cela rime avec fumisterie
Et même
Aucun résultat véritable d'élection
N'est plus respecté, de la pure illusion                                                                                                                                    
Et tout nouveau pouvoir
Ne poursuivant que l'ancien pouvoir
Cela est toujours du même avoir
Les gens, enfin, commencent de le croire
Mais
Pour les diverses dictatures
L'état de grâce, et toujours
Pour toutes les ordures
D'anciens nouveaux visages, et cela perdure
Salaudes et salauds, au poteau
Douze balles dans la peau
Mais les dictatures ont des armes
Et les pauvres n'ont que leurs larmes
Avec
Les moi, je vais vous dire ce qu'il faut faire
Mais, souvent, et surtout pour ne rien faire
Car
Il faudrait tout fiche par terre
Chasser et éliminer le monde politique
Au minimum un bon coup de pierre
Monde politique, escrocs, voleurs, menteurs
Génocidaires et mafieux, gangsters
Et comme il n'y a plus de peuple
Tout peut se faire, sur son dépeuple !
Le peuple est révolutionnaire ou n'est pas
Il n'est donc plus, il n'existe pas
Il ne faut plus remplacer une crapule
Par une autre crapule
Face à cela, une haine sans le scrupule
Capables, même, de fausse bonté, en simule
Les diverses mafias en sont les fondations
Même au Mexique, parfois, souvent, en confrontation
C'est chaud, c'est de la canicule
Déjà, au quinzième et seizième siècle
Mais, là, parfois attendues, selon les raisons
Aussi
Au onzième siècle
Versailles, 1480, et 1707 et 1718 à Lyon
En France
De la mortalité et populations impactées
Ou très froid en hiver
1700 à 1720, et très chaud l'été
Avec 200.000 décès
Et sauterelles envahissantes en été
Mais des épisodes encore de rareté
De nos jours, le réchauffé, c'est devenu la normalité
Comme tout notre système alimentaire
Si violent, que cela devient de l'élémentaire
Chaînes inégalitaires et bouffe industrielle
Tous les dessous pas coquins, du bénévolat, comme une guerre
Mauvaise bouffe et maladies induites
De toute une fausse solidarité, sincère et inédite
Invendus ou invendables
Mais tout devant être très calibré pour le vendable
Ainsi, tout un horrible gaspillage dans l'effroyable
Et même de bons produits tout-à-fait mangeables
Et des produits plus coûteux ou périmés
Malbouffe, ventres vides, ou tout broyé !
Et avec l'inflation
De nouvelles étatisations en injonction
Tout ce que l'on a pas voulu
Et pour telle ou telle raison
Toute pauvreté en fera raison
La paix sociale du bénévolat
N'étant plus suffisante, alors, holà
Rien ne pouvant être vertueux sous le capital
L'on ne choisit rien, ni sa bouffe, fatal
Avec ou sans papiers
C'est sa bourse qui va décider
De presque tout, propriété privée
Cependant, avec tout ce qui est gaspillé
L'on pourrait largement nourrir le monde entier
Toutes les pauvretés s'y régalant
Toutes les pauvretés, s'y rassasiant
Mais, tout est si scandaleux
Que même le pire en devient l'envieux
Finalement
Tout y crève, tout y fait feu
Alors que rien ne date d'hier
Pas de quoi en faire une affaire
Athènes, 300 ans avant notre ère
Déjà, un automate, servant, vin ou eau
Déjà, 1890, la chaise électrique
Pour remplacer la pendaison moins chic
Aux USA, forcément, et sur les animaux de cirque
D'abord expérimentation, Barnum et Bailey
De la cruauté sur les animaux en effet
Surtout les éléphants, le cartésianisme débile s'imposait !
De l'animal prétendu insensible, soumis ou exécuté
Comme pour l'être humain, en aparté
Quand l'on normalise la cruauté
Et qu'elle devient la principale normalité
Forcément, dans un assentiment presque d'unanimité
Et il n'y a plus que directe ou indirecte, de la complicité
D'une reptation à plus ou moins de degré
Plus personne pour vraiment, TOUT CRACHER
Ou comme feu ( 1884 - 1932 ) Albert Londres
Dans la plaie, la plume, la porter
Nous sommes tous et toutes des minus
Et
Nous avons encore très peu du bonus
Nous n'avons plus même l'arme de la raison
Car c'est la raison du plus fort, toujours, en plus
Depuis feu ( 1785 - 1851 ) Jean - Jacques Audubon
Qui des oiseaux américains fut le bon
Aussi peintre, naturaliste, ornithologue
Déjà lanceur d'alerte et écologue
Tout annonçant déjà le carnage
Des disparitions d'espèces et d'indiens en ravage
Tout, déjà, de l'exterminé, réserve ou en cage
Avec l'industrialisation apparut une nouvelle rage
Où tout épanouissement prenait, et pour toujours, le large
Notre présent n'est que notre passé
Notre passé n'est que notre présent
Notre futur copulant le passé et le présent
Trois en un, et dans tout instant !
 
Patrice Faubert ( 2024 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ )

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Published on e-Stories.org on 11/01/2024.

 
 

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