Patrice Faubert

Charabia collisionneur oxymoron

Usine pétrochimique, Minamata
1950 et avant, après, au tout intoxique
Avec le mercure, tout fut fichu, voilà
Maladies induites
Pas qu'au Japon, qu'il y a des fuites
Pour le respirer ou pour le manger
De toute une industrie docile
Contre le genre humain, des missiles
De ma poésie techno-industrielle ductile
Car, produire pour produire
Et à n'en plus pouvoir en finir
Rodomontades crapoteuses
Discours logique du capital, fielleux
De toute une morgue avec peu de contre-feux
Tout ce qui touche au capital est hideux
Comme en France, toute une sarabande
Trois-quarts des sols français agricoles, qui scandent
Par des microplastiques sont contaminés
Comme un aède de bien désespéré
Avec de plus en plus
Cause du décès ?
Malbouffe qui nous étouffe
Industrialisée et à moindre coût
Au restaurant, chez soi, même souffle
Formation du goût au dégueulasse
Tout sucré, tout salé, même mélasse
Quinze additifs pour un seul faux cordon bleu
Dioxyde de titane, nanoparticules de plastique
Viande agglomérée et remplie d'eau
Tout y étant en porte-à-faux !
Donc, faut-il le répéter ?
Au tout dégueulasse
Au tout schlass
Quand tout est relié et interconnecté
Tout y étant, comme cela, organisé
Enfants et personnes âgées, du maltraité
De toute une déshumanisation généralisée
Quand directement
Quand indirectement
Nos sangs y circulant
Tous et toutes, plus ou moins, y participant
Certes, et heureusement
Des résistantes et des résistants
Contre ce monde effarant
Mais cela n'est pas suffisant
En tous domaines et un peu partout
Mais pour folles et fous, encore, passant
Que du progrès technologique
Mais peu au niveau psychologique
Et en théorique symbolique
Pour du calcul hypercomplexe, l'ordinateur quantique
Trois minutes et vingt secondes
Pendant que l'ordinateur classique
Dix mille ans
Secrets des codes inviolables en quantique
Friture sur la ligne du vidé de soi-même
Et souvent, je me suis vidé de moi-même
De mes ignorances qui me font tant de peine !
Et avec tous les films
Et avec tous les documentaires
Sur les nombreuses chaînes de télévision
Ou de la radio, toute une vie entière
H24, tout son temps cela pourrait bouffer
L'on y perdrait l'usage de la parole et des jambes
Avec surtout le temps pour ne pas tout regarder
Ou de tout écouter
Comme si tout s'y était solidifié
Riz gluant, liant mortier
Muraille de Chine informationnelle
De messager en messager
Trois heures pour mille kilomètres
De la poste et sa lettre ancêtre
Maintenant, en France, un chauffeur routier
Sur cinq, conduit une camionnette en surcharge
Transports divers, colis, avec ou sans marge
Et c'est en 2025, tout ou presque, sur route
Pour le fluvial, le ferroviaire, la déroute
Et donc
La marchandise et son tapon
Mais en 2025, toujours le même taxon
87 pour cent pour les camions
11 pour cent pour le ferroviaire
2 pour cent pour le fluvial
Un train, pourtant, valant quarante camions
Certes, de plus ou moindre grande cherté
Du tout moins empiré
Le capital y sera obligé
Tout au vrac
Mieux faire que l'emballage
Que le plastique et son enfumage
Du papier, quoique au tout patraque
Du capital et de ses nouveaux macs, sans trac !
 
Patrice Faubert ( 2025 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ )

All rights belong to its author. It was published on e-Stories.org by demand of Patrice Faubert.
Published on e-Stories.org on 03/25/2025.

 
 

The author

 

Comments of our readers (0)


Your opinion:

Our authors and e-Stories.org would like to hear your opinion! But you should comment the Poem/Story and not insult our authors personally!

Please choose

Previous title Next title

More from this category "Politics & Society" (Poems in french)

Other works from Patrice Faubert

Did you like it?
Please have a look at:


La dialectique du vide - Patrice Faubert (Politics & Society)
The Chokehold of TwoTyrants - Rolph David (Politics & Society)
Love - Christina Dittwald (Emotions)